Le projet de privatisation des Aéroports de Paris (ADP) porté par le gouvernement d’Edouard Philippe a donné lieu à de nombreuses contestations émanant tant d’organisations syndicales que d’élus, réunis, au-delà de leur diversité d’appartenance par une même préoccupation de défense de l’intérêt général.

Le transport aérien est un des secteurs les plus polluants (participant aussi grandement au réchauffement climatique) et les moins taxés : l’Etat doit piloter la réduction de ce trafic notamment pour les lignes déjà desservies en trains rapides. Les intérêts privés ne le feront pas, bien au contraire…

ADP générait près de 600 millions d’euros de bénéfices l’an passé. La cession au privé revient pour l’Etat à vendre sa « poule aux œufs d’or », et à faire un très beau cadeau aux actionnaires. Face à des logiques de profitabilité  les mécanismes de concurrence territoriale risquent de s’accroître, au détriment des finances publiques et des services rendus.

Ces protestations ont débouché sur le déclenchement d’une procédure d’organisation d’un référendum (référendum d’initiative partagée).Cette procédure inédite peut donner un élan pour démocratiser les procédures de décision publique, première étape vers d’autres réformes démocratiques de la délibération collective et républicaine.

Cette consultation citoyenne, commencé le 13 juin doit recueillir 4 717 396 signatures, soit 10% du corps électoral pour déclencher un référendum. Soyons nombreuses et nombreux à voter. La démarche est simple et rapide avec votre numéro de carte d’identité ou passeport à partir du lien suivant :

https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1