Couvres Toits – par Nadia

Nous appelons de nos vœux la transition énergétique, pour les raisons que nous connaissons, je n’en ferai pas la liste. Même s’il existe des dispositifs, tels que le crédit d’impôt, ou la trêve  hivernale des coupures d’énergie, qui apportent  une bouffée d’oxygène, aux naufragés énergétiques, cette transition est encore à faire.

Nous savons pertinemment que cette révolution a un coût, ce coût peut être un frein.

Mais que nous soyons en habitat collectif ou en habitat individuel, nous vivons dans des passoires énergivores, avec de fortes déperditions d’énergie. Nous n’en n’avons pas les moyens (que se soit financièrement, ou au niveau de la planète).

Les finances de nos concitoyens, comme celles des institutions  connaissent une érosion, cette dépense pèse de plus en plus lourd sur nos budgets.

Donc soit nous continuons seulement à souhaiter la transition énergétique, que celle-ci se mette en marche, et là, cela se fera à un  train de sénateur, soit nous l’introduisons par des procédés simples  et peu coûteux comme la végétalisation des toits par exemple.  Les normes pour les nouvelles constructions prévoient ce volet, mais qu’en est-il de l’habitat existant ? Une mesure incitative, (aide subvention pour l’habitat collectif ou particulier) permettrait de généraliser la végétalisation . Ce serait un pas non négligeable, 30% d’économie d’énergie, de fait une bio diversité accrue, pour un investissement, qui s’il se faisait en groupement ferait  chuter son coût. Ce coût qui pour un particulier s’élève en moyenne, à 35 euros du m2 pourrait se négocier en deçà et ainsi faire du bien avec du beau. Et surtout, lorsqu’on n’est pas propriétaire de son logement, , aide à se sentir moins oublié. C’est de fait un filtre à la cohorte de sentiments négatifs qui sont l’effet secondaire, de ce ressentiment, qui se décomplexe de plus en plus…

Pour ce qui est de la culture, bien souvent, les personnes ont l’impression que ce n’est pas pour eux.  Cela leur semble abstrait. Comment les faire se sentir proches d’un monde dont ils se sentent éloigné ?

Nous avons un musée d’art contemporain, pourquoi ne pas organiser une expo faite pour et par les habitants, de notre ville, voir du département ?

L’idée que soi-même, son voisin puisse avoir une fibre créatrice, que l’on puisse rentrer dans un lieu dédié et voir une œuvre faite par quelqu’un pareil à soi, peut susciter l’envie de pousser la porte d’un musée et montrer que la culture n’est pas une question de milieu social. Nos villes ont du talent…Une initiative qui pourrait s’intitulé (fête )ou (faite) entrer les artistes, ce pourrait être un joli moment de démocratisation de l’art et de la culture !

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *