Interventions en Conseil

Les différentes interventions au Conseil Municipal du 11 février

 

points 4 :

Quels critères ont été choisis les avocats et pourquoi accepte-t-on des honoraires allant du simple au triple?

points 5 :

pour ou abstention ?

point 6 :

pour ou abstention ?

point 10 :

il faut consulter la charte si on veut donner notre accord pour la signature

point 15 et 16 :

l’oph fait entre 260 et 370 000 euros de recettes à l’année pour 120 logements soit entre 2100 et 3000 euros par an pour chaque logement. L’augmentation de 0,47% (soit 2,35 euros pour un loyer de 500 euros) enverrai un message négatif, surtout dans cette période où le pouvoir d’achat est en berne et période où l’on défend l’encadrement des loyers. Il y a déjà eu une augmentation de 3% entre 2012 et 2013. Cette augmentation de 0,47 % semble donc superflue.

point 24 :

Notre groupe pense en effet qu’il est bon qu’un bailleur, tel que la Semise soit efficient. Est-il prévu que l’ancien directeur reverse à la Semise la somme qui lui avait été versée pour son départ à la retraite?

Ca aurait été un signe fort que l’ancien directeur contribue.

point 31 :

??? contre augmentation du prix de l’eau pour les particuliers??? sauf si c’est le seul moyen de contribuer à l’amélioration du réseau

points 33-35 :

Vous imaginez sûrement, chers collègues, que notre groupe, Vitry en mieux, votera contre le protocole, l’avenant, et la convention, proposés aux points 33, 34 et 35.

Je tiens tout d’abord à répéter ici l’opposition que nous avons exprimé à l’égard de ce projet de collecte pneumatique qui repose principalement sur deux raisons : c’est un projet à faible teneur écologique et c’est un engagement financier trop conséquent pour les résultats attendus.

Mais, chers collègues, il y a encore plus de quoi s’indigner quand nous apprenons avec le point 33, à quel point le projet a été mal ficelé. Nous apprenons soudain que les difficultés sont plus grandes que prévues, avec des phases d’études nécessitant le double de temps qu’à l’initial. Aux yeux de la population ne frôlons-nous pas l’amateurisme ?

Et puis nous voici à prêter le flanc aux attaques de multinationales. Ils demandent 2 millions et nous leur en donnerons qu’un, quelle victoire ! Souvenez-vous qu’au mois d’octobre, il nous avait été demandé d’accorder un million de plus à la collecte pneumatique, dans le budget supplémentaire. A ce rythme, il y a vraiment lieu de s’inquiéter, d’autant qu’en trois ans l’augmentation par rapport au coût initial est de 20% (note du point 35).

Il y a une vraie contradiction ! Nous condamnons d’un côté le gouvernement qui nous coupe les vivres, et d’un autre côté nous gaspillons à coup de millions ce qui nous reste en poche.

Lors du conseil municipal du 1er octobre, à l’occasion d’une question orale au Maire, nous demandions s’il ne serait pas utile de faire procéder à un audit financier et technique indépendant. Aujourd’hui nous ne nous posons plus la question, nous souhaitons que cet audit soit effectué.

Merci, chers collègues, pour votre écoute.

point 37 :

Le rapport tel qu’il est présenté ne laisse planer aucun doute sur le travail du délégataire. Ce qui pose question c’est qui rapporte ici. A la lecture de la note nous apprenons que Veolia, le délégataire donc, a créé une société une société (Veolia Eau IDF) qui a pour mission de contrôler le délégataire. Il semblerait pertinent que les services municipaux aient à contrôler le délégataire et non ce dernier à le faire par le lui-même. Pourrons-nous avoir un rapport du Maire issu des services municipaux?

Point 39 :

opposition relative aux actions menées dans le cadre de la collecte mneumatique

Point 48 :

les centres de quartier sont loués aux syndicats et aux entreprises. Elles le sont aussi à des citoyens qui souhaitent se rassembler sans être déclarés en tant qu’association. C’était l’objet de ma question orale au dernier CM. Pense-t-on apporter une réponse au besoin qu’expriment des collectifs de Vitriots ?

Intervention en conseil municipal du 28 mai au sujet des rythmes scolaires

discussions encore

Il serait inacceptable que ce conseil municipal se tienne sans que la question urgentissime de l’application de la réforme des rythmes scolaires ne soit abordée. La présence d’une délégation de parents d’élèves dans le public (en gilets jaunes) en est un signe.
Nous avons appris lors de la commission enseignement/enfance du lundi 19 mai que les services municipaux travaillaient activement à une proposition qui devra être déposée aux services départementaux de l’éducation nationale avant le 6 juin, comme le suggère le décret Hamon du 7 mai. Nous sommes donc à un moment où il n’est plus question de se prononcer pour ou contre la réforme : le Ministre de l’Education Nationale l’a rappelé dans la circulaire du 20 mai dernier : «la réforme des rythmes scolaires sera généralisée à la rentrée 2014».
Des solutions adaptées en priorité aux élèves et à leurs familles, doivent donc être trouvées. Il est regrettable que le conseil municipal soit le dernier endroit où se discute de telles décisions et il n’est pas d’excuses qui permettent de le justifier ! Depuis un an et demi, le conseil municipal avait le temps d’organiser une vraie réflexion concertée sur cette réforme et son application. Ca a été le cas dans la ville Bagneux, de surcroit ville communiste. Jusque-là nous n’avons entendu qu’un seul mot d’ordre, non à la réforme et non à son application. Aujourd’hui, sans aucune anticipation, la municipalité fait machine arrière et décide de rendre sa copie. Tout cela se fait donc dans la hâte : les employés municipaux puis les directeurs d’école sont rassemblés, les représentants de parents d’élèves le sont aussi à leur demande. Apparemment les parents d’élèves devraient recevoir un courrier de consultation avec trois propositions. Enfin, l’ensemble des conseils d’école ne sont pas tenus avant la remise du dossier à la DSDEN et je le répète, aucun débat n’est mis à l’ordre du jour du conseil municipal sur cette question.
Nous voici donc, dans la situation du mauvais élève qui, obligé de rendre son devoir à temps, travaille à la dernière minute. Comment son travail peut-il être de qualité ? Il n’est pas acceptable que les enfants et les familles trinquent dans cette histoire ! Ce serait le cas si l’on obligeait les parents à payer l’accueil de leurs enfants sur une après-midi d’activités périscolaires, le vendredi après-midi par exemple. De même le choix des matinées doit se faire pour le bien des enfants.
Sommes-nous dans l’impasse ? Nous ne le pensons pas, car même si la prochaine rentrée scolaire semble s’orienter vers une organisation chaotique et injuste socialement, il est encore temps d’élargir la concertation. Nous sommes prêts à apporter notre critique constructive à l’élaboration d’un projet affiné.

En attendant, de nombreuses questions restent en suspens :

Sur combien d’années souhaite-t-on mener l’expérimentation (1 à 3 ans)?
Pourra-t-on accueillir les 9000 élèves vitriots du premier degré ? Et si non, comment expliquer aux parents qu’on ne pourra pas accueillir ?
Quel impact ce projet aura-t-il sur le budget communal ?
Est-il prévu de s’appuyer sur les infrastructures municipales (théâtre, bibliothèque, cinémas, écoles artistiques, infrastructures sportives, etc ?)
Compte-t-on aussi s’appuyer sur le monde associatif ?

29 avril 2014 – Concernant le vote du budget

Lors du dernier conseil municipal nous nous sommes abstenus sur le budget, parce que celui-ci manque d’ambition et de souffle. C’est un budget « victime » à un double titre.

-Victime de la politique d’austérité du gouvernement qui s’obstine à réduire les dotations aux collectivités (-9,5 % pour la Dotation Globale de Fonctionnement à Vitry).

-Victime du manque d’écoute et d’attention de la municipalité. Tout se passe comme si les élections n’avaient pas eu lieu et comme si le maire et sa majorité n’avaient pas perdu plus de 5 000 voix au premier tour et était minoritaire au deuxième tour (47%).

A noter qu’aucune des 120 propositions de la Fabrique n’a été prise en compte dans ce budget. Il reste évidemment et nous l’avons noté des réalisations positives telles que la reconstruction d’écoles, l’acquisition d’un mammographe, la nouvelle piscine…

Sur deux sujets importants nous avons proposé des alternatives à la politique PC/PS :

1 – sur les tarifs des services municipaux. Le budget affiche des recettes en hausse de 5, 4% en moyenne (+6,5% pour les études dirigées, +13% pour les crèches, +9% pour les loisirs maternelles). Le 1er adjoint nous a assuré que celles-ci étaient dues à l’augmentation du nombre d’usagers et non à l’augmentation des tarifs. Nous avons rappelé que les tarifs sont souvent plus élevés que dans les villes voisines, et parfois dissuasifs pour des familles modestes. En réponse au  maire qui affirme que tout cela est mensonger nous aurons l’occasion de rendre public une étude comparative et des propositions pour une tarification sociale plus juste et plus solidaire.

2 – la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. La collecte pneumatique des déchets ménagers, (son coût ne cesse d’augmenter, il est maintenant annoncé à 35 millions d’euros) provoque une augmentation de 5% du taux de la taxe de collecte (nous avons voté contre). Bizarrement la recette attendue pour le budget est en augmentation de 9,2% !! (Qu’en sera-t-il de la facture ?). Nous avons proposé une autre option plus économe pour les familles et pour la consommation d’énergie. En travaillant à la réduction des déchets, en améliorant le tri et la valorisation, en faisant évoluer le rythme de la collecte selon les quartiers grâce à la concertation.

Il est quand même surprenant que la ligne budgétaire consacrée à la création d’une ressourcerie et d’une déchetterie communale affiche une dépense de 0 euros ??? En écologie urbaine on peut aussi faire Vitry en Mieux.

 

 

discussions encore
discussions encore

10 Avril 2014 -Débat d’orientations budgétaires 2014

Frédéric Bourdon

 À l’heure du remaniement ministériel que nous venons de connaître cette semaine, il ne nous est plus laissé de place à l’espoir, je parle ici de l’espoir de voir revenir l’État sur sa décision de réduire ses dotations aux collectivités territoriales.  Nous en subissons donc, à Vitry, directement les conséquences, et c’est pourquoi nous ne pouvons que nous indigner, comme vous, M. le Maire, de cet état de fait et agir chacun à notre façon pour faire reculer les règles du libéralisme qui détruisent l’emploi et la planète.

Il n’est cependant pas question de se résigner, et si le gouvernement a, semble-t-il, comme premier objectif de s’attaquer au déficit public, le nôtre, à l’échelon local, doit être de coller aux plus près des attentes de nos concitoyens.

Nous sortons d’une séquence électorale qui, ça a été dit la semaine dernière lors de l’installation du conseil municipal, a vu gagner l’abstention. Vitry s’est fait remarquer au niveau national, en se positionnant à la troisième place de cette abstention ! L’explication que vous nous avez donnée, relative à la déception d’un électorat de gauche envers la politique du Président de la République ne suffit cependant pas à expliquer ce désaveu des Vitriots pour les élections municipales. Il est sûrement difficile de l’entendre, mais nos concitoyens souhaitent voir leur ville se métamorphoser. C’est ce qui a d’ailleurs amené plus de 3000 d’entre eux à soutenir le projet que nous défendons, à la fois un projet d’espoir mais aussi une vraie alternative.

Les Vitriots veulent voir de grandes ambitions dans les orientations que prendra ce conseil municipal, et cela commence par formaliser de grandes ambitions à l’échelon de notre commune, en articulation avec nos voisins. C’est donc ce dont devrait témoigner les orientations budgétaires 2014 : nous en sommes malheureusement bien loin.

Lors de votre discours, vendredi dernier, vous mettiez l’accent sur quelques enjeux relevant, entre autres, «de la poursuite d’une politique de justice sociale et de solidarité au service de tous les habitants à chaque âge de leur vie ». À titre d’exemple, vous défendiez l’idée que les tarifs des services publics communaux fussent calculés en fonctions des revenus des familles. Pourtant, nous le disons, ce n’est pas juste qu’à Vitry, on paye beaucoup plus cher ces services, que dans les villes voisines. Vitry doit être la ville où les tarifs des services municipaux, des cantines, de l’accueil du matin et du soir, des centres de loisirs, des activités culturelles et sportives sont rendues accessibles aux petits et moyens salaires. (ex : un couple avec deux enfants gagnant 3000 euros est presque au maximum de l’échelle de la tarification de la restauration scolaire ou de l’accueil extra-scolaire, la tarification hebdomadaire est handicapante pour certains parents).

La justice sociale c’est aussi concernant la fiscalité, qu’on n’assomme pas nos concitoyens de taxes toujours plus lourdes. Vous y tenez ! C’est au moins ce dont témoigne votre choix de ne pas augmenter la taxe d’habitation, dans un contexte national d’un impôt en constante augmentation. Comment peut-on dès lors accepter une augmentation annuelle de 5% (et ce sur au moins 5 ans si je ne m’abuse) sur la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères), d’autant que le renforcement de cette taxe tient à couvrir un projet qui se prétend moderne mais qui au final rend une partie de la population et des spécialistes complètement dubitatifs.

En effet, ses avantages, être disponible 24h/24 et limiter des nuisances sonores et olfactives, tout ça pour la modique somme de 32 millions d’euros, n’équilibrent pas ses inconvénients. D’autant plus que ce choix est fait à un moment, où on l’a déjà dit, l’État diminue très fortement ses dotations, ce qui nous oblige à recourir un peu plus à l’emprunt et à accroître notre dette. Avec le même budget d’investissement nous aurions pu répondre à la réalisation d’équipements que la population attend depuis des années, comme une crèche supplémentaire ou un EPHAD.

En dehors du terminal de collecte pneumatique, les opérations financées par les dotations d’équipements pour l’année 2014, semblent pleinement justifiées. La population vitriote a bien sûr besoin d’équipements culturels et sportifs  diversifiés et de qualité (la piscine municipale a plus de 40 ans – les quartiers comme celui de Balzac nécessitent des infrastructures sportives de proximité – les modules de skate répondent à un besoin singulier, la bibliothèque ou la maison de la vie associative doivent être des lieux où les publics s’y sentent bien accueillis). Les équipements dévolus à l’accueil de publics de la petite enfance méritent aussi d’être financés, c’est le cas pour au moins trois écoles maternelles et une crèche, pour l’année 2014. Nous faisons le même constat quand il s’agit d’investir pour de nouveaux équipements pour le centre municipal de santé, en l’occurrence avec un mammographe.

D’autres points méritent d’être soulignés. Le premier est la poursuite du soutien à la vie associative. Dans ce domaine, nous pointons la nécessité de transparence pour l’attribution des subventions aux associations et l’importance de suggérer d’autres modes de soutiens que ceux déjà existants, en suscitant auprès des Vitriots un attrait plus grand pour le bénévolat. Enfin, nous tenons aussi à souligner, bien que nous ayons noté une augmentation des crédits, le dévouement du personnel communal qui sait mettre ses compétences au profit de l’intérêt public.

Mais la lecture des orientations budgétaires 2014 ne serait pas complète si nous n’y avions pas appliqué une lecture par défaut. Au moins deux points nous interpellent de par leur absence.

Qu’en est-il de la salle des fêtes ? Un tel projet n’est pas même budgétisé pour une mise à l’étude, alors que vous avancez cette idée depuis déjà deux mandats. Vous disiez encore, vendredi dernier, qu’il n’est pas dans vos habitudes en période électorale de faire des promesses que vous savez, ne pas pouvoir tenir une fois élu.

D’autre part, le nouveau premier ministre vient de confirmer l’application à la prochaine rentrée de la réforme sur les rythmes scolaires et nous n’avons aucune idée de ce que la municipalité compte investir à ce niveau.

Vous l’aurez sûrement compris, nous sommes loin d’être convaincus par les orientations budgétaires 2014 qui nous sont proposées. Après l’avoir dit et écrit pendant plus de six mois, nous rêvons de Vitry en mieux, autrement dit d’un Vitry plus ambitieux.

Nous rêvons d’une ville toujours mobilisée, combative et aussi inventive, contre l’austérité, contre les inégalités sociales, contre les restrictions budgétaires et les recentralisations autoritaires. Une ville attractive et rayonnante qui fasse entendre dans une métropole polycentrique, la voix des banlieues populaires. Une ville accueillante aux 13 000  logements fixés comme objectif par l’État dans le cadre des Grandes Ardoines et l’Opération d’Intérêt National, des logements diversifiés qui accueillent en priorité les mal-logés, les jeunes comme les couples et les familles monoparentales, qui sont des milliers à vivre un véritable cauchemar à Vitry, mais aussi une ville qui pose comme condition à l’État :  l’accueil de 2 emplois pour un logement et dont les grands chantiers à venir soient synonymes d’embauches, de qualifications et d’insertion. À ce propos, nous n’avons jamais dit « pas d’emplois, pas de logements », mais nous disons clairement qu’on ne commence pas une négociation en se couchant.

Nous souhaitons aussi une ville qui se libère d’un urbanisme étouffant et des projets de tours de 25 étages.

Nous rêvons d’une ville attractive et rayonnante où le petit commerce ne sera plus négligé et abandonné, où celui-ci sera considéré comme un service au public, permettant de satisfaire des besoins divers et économisant des déplacements et de l’usage de la voiture.

Nous rêvons d’une ville au bord de l’eau avec des guinguettes, des plages aménagées, des croisières pour le repas des anciens, un parc pour pique-niques et barbecues, une salle des fêtes champêtre pour s’y marier, fêter les anniversaires ou accueillir le spectacle d’une association.

Nous rêvons d’une ville exemplaire dans l%